Macabre découverte à Bè : le corps d’un jeune homme retrouvé dans la lagune, la piste criminelle privilégiée

Une scène d’horreur a secoué le quartier de Bè, dans la commune du Golfe 1, ce vendredi 24 octobre 2025. Aux premières heures de la matinée, le corps sans vie d’un homme a été retrouvé flottant dans la lagune, plongeant les habitants dans la stupeur. Les sapeurs-pompiers et les services de secours, rapidement dépêchés sur place, ont extrait la dépouille sous les regards médusés des riverains, massés sur les berges.

Selon les premières constatations relayées par Lintegral.tg, la victime, âgée d’une trentaine d’années, présentait plusieurs traces de violence, écartant d’emblée l’hypothèse d’une noyade accidentelle. Les enquêteurs privilégient désormais la piste criminelle. Les blessures relevées sur le corps laissent supposer que l’homme aurait été agressé avant d’être jeté dans la lagune, dans ce qui pourrait s’apparenter à un règlement de comptes ou à un vol ayant mal tourné.

Un élément troublant a particulièrement retenu l’attention des enquêteurs : la victime portait encore des gants de chauffeur, un détail courant chez les conducteurs de taxi-moto, très nombreux dans cette zone de Lomé. Cet indice oriente les premières hypothèses vers un crime lié à un vol, les agresseurs ayant pu vouloir s’emparer de la moto ou des recettes journalières du conducteur. Des témoins affirment avoir aperçu la veille un homme correspondant à la description de la victime circulant sur une moto dans le quartier, sans pouvoir confirmer s’il s’agit bien du défunt.

La police scientifique a procédé à des prélèvements sur les lieux, notamment sur deux gants et d’autres indices matériels découverts à proximité, susceptibles d’aider à l’identification des auteurs. L’enquête, désormais ouverte sous la supervision du parquet, vise à établir l’identité de la victime et les circonstances exactes du drame.

Ce n’est pas la première fois que le quartier de Bè, est éprouvé par un corps sans vie de la sorte. De nombreux habitants, encore sous le choc, ont exprimé leur inquiétude croissante face à l’insécurité, réclamant davantage de patrouilles nocturnes dans la zone. « On a peur maintenant, surtout la nuit. Ce n’est pas la première fois qu’un drame se produit ici », confie un riverain.

La dépouille a été transférée au service médico-légal du CHU Sylvanus Olympio pour autopsie.

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